Pour les e-commerçants, rester sur leur marché équivaut à devenir la proie des e-commerçants étranger qui viendront mettre les pieds au Québec. D’ailleurs, les concurrents étrangers sont déjà arrivés pour trouver de la croissance. Ce mouvement ne fait que s’amplifier en 2022. Les parts de marché qu’ils viennent chercher ici se fait au détriment des commerces d’ici.
L’ouverture des marchés: une réalité à laquelle vous devez vous adapter
L’uniformisation des réglementations et des régulations sont des accélérateurs de concurrence. En effet, si pour une entreprise, s’implanter dans un pays étranger lui garanti les mêmes règles du jeu que sur son marché domestique, alors elle sera d’autant plus motivée à venir y s’installer.
L’avènement du e-commerce a entrainé des modifications de comportement et d’habitude d’achat chez les consommateurs. De nos jours, trois constats sont unanimement partagés par les e-commerçants :
1- Les points de vente, en devenant virtuels, traversent les frontières facilement. Ouvrir un site d’e-commerce en France, en Italie ou en Espagne ne présente aucune difficulté ou presque.
2- Les systèmes logistiques se sont adaptés à l’essor de la vente à distance et sont aujourd’hui matures et performants. Ils permettent aux e-commerçants de livrer des produits aux consommateurs dans presque tous les pays dans des délais plutôt raisonnables.
3- Les plateformes pour faire du e-commerce sont de plus en plus efficaces et performants. Leurs fonctionnalités sont parfaitement adaptées en enjeux du commerce électronique d’aujourd’hui. Les solutions comme Magento ou WooCommerce sont tellement simples et intuitives qu’il est devenu assez facile pour les propriétaires de boutiques en ligne de gérer eux-mêmes leur site.
D’un côté, nous avons donc un marché favorisant la circulation des produits. De l’autre côté, se trouvent des canaux de distribution qui répondent à des besoins des entrepreneurs et cela en temps réel. Le marché, du commerce électronique devient une jungle où la loi du plus fort domine.
Alors proie ou prédateur ?
C’est bien dans ces termes que la question se pose. Rester sur son marché domestique équivaut à devenir une proie. Les concurrents étrangers sont déjà arrivés et ce mouvement ne fait que s’amplifier. Les parts de marché qu’ils viennent chercher ici se fait au détriment des acteurs locaux.
Devenir prédateur, c’est faire grossir son entreprise en allant chercher de la croissance à l’étranger. Cela permet, non seulement de prendre de nouvelles parts de marché mais aussi de consolider sa position dans son pays d’origine. En effet en augmentant leurs volumes de vente, les marchands du web vont réaliser des économies d’échelle sur leurs achats et rentabiliser plus vite leurs investissements dans les outils logistiques et informatiques. Les marges de profit ainsi dégagées leur offrent davantage de moyens pour garder sa place sur leur marché domestique.
Des barrières qui n’existent plus
Les barrières pour se déployer à l’international n’existent plus. Les solutions opérationnelles permettant la conquête des nouveaux pays ou marchés. Les raisons avancées par un e-commerçant pour retarder un lancement international ont-elles un réel fondement ?
E-commerçants, n’attendez plus, devenez un prédateur !